I. LA TABLE DE LA RENAISSANCE



Utilisons désormais notre table clé gématrique, la Table de la Renaissance (alpha-oméga) ci-dessus dont la table alphabétique a été publiée pour la première fois par l'abbé Jean Trithème dans son premier ouvrage de cryptograhie aux alentours de 1502 (voir la trinité)

Voici un étonnant constat dont je vous laisse le soin d'étudier :


Or, selon la suite 8, 13, 21 de Fibonacci (traduite encore par 8, Mona, Lisa) nous avons l'équation d'or suivante :

8 +13 = 21 <-> 8 + MONA = LISA

Comme les réductions théosophiques des numérations de Mona (4) et de Lisa (3) se réfèrent aux nombres d'Isis et d'Osiris selon le triangle d'isiaque, nous pouvons écrire :

8 + Isis = Osiris

Il nous manque ainsi le nom d'Horus de numération 32 pour reconstituer la trinité égyptienne !

Pour reconstituer cette trinité égyptienne, Horus, l'enfant divin se retrouve cette fois-ci mystérieusement caché dans le chiffre 8 et non pas dans le chiffre 5 du triangle isiaque !La TR nous montre quant à elle que la numération 8 est celle de la lettre H qui se trouve être d'une part la première lettre du nom d'Horus et d'autre part l'équivalente latine de la cinquième lettre hébraïque Hé qui a donc une numération de 5 = au nombre isiaque d'Horus !

lettre Hé (5) équivalente à la lettre H (8)
Horus (triangle isiaque) = 5 = 3+2
Horus (TR) = 32


Nous avons donc la relation suivante :

H + Isis = Osiris

Or la numération d'Horus est de 32 et pour que l'égalité soit parfaite, il faudrait que H soit égale à 8 et aussi à 32 !

H=8=32 !

Si cette égalité reste impossible du point de vue algébrique, on peut néanmoins tenter de la résoudre avec notre préciseuse TR pour la rendre plausible gématriquement.

Comment alors résoudre cette énigme ?

Nous savons que le chiffre caché 8 est le chiffre de Fibonacci qui permet de lier le chiffre 13 à celui du chiffre 18. Le chiffre 8 si cher à Léonard de Vinci est par déduction le chiffre qui, à l'image de l'enfant caché Horus, symbolise l'union du haut et du bas, c'est-à-dire le pont, le noeud entre le monde supérieur et le monde inférieur...ce qui m'amène à vous posez une petite devinette : quelle est le seul caractère qui ressemble au 8 et qui porte ses mêmes symboles ésotériques ?

La réponse est l'esperluette "et-per-lui-et" = "et qui par lui-même est un et", ce qu'il faut comprendre : « le symbole qui se lit et et qui signifie et par lui-même », qu'on représentait du vivant de Léonard de Vinci et encore à l'heure actuelle par le logogramme & !

& <-> 8

Or, il semble qu'elle ait été considérée comme la 27e lettre de l'alphabet jusqu'au XIXe siècle. Selon le Trésor de la langue française, le &, dernière lettre de l'alphabet, était appelé ète ; or, à l'école élémentaire, on apprenait aux enfants à réciter l'alphabet en ajoutant après « Z » les mots latins «et, per se, et » (« et, en soi, 'et' ») prononcés « ète-per se-ète » , sorte de rime ludique et chantante qui aidait la mémoire. L'usage fit que l'on appela finalement le caractère « & » perluète ou esperluette. (source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Esperluette).

L'esperluette porte ainsi comme son frére jumeau, le 8, les mêmes attributs ésotériques qu'on reconnaîtra également dans celui de l'ouroboros en 8 représenté par le Dragon qui se mord la queue....tout un symbolisme à découvrir dans mon premier tome....

L'Ouroboros relie le Haut au Bas et réciproquement
(Source : http://www.alchemylab.com/ouroboros.htm)

Pour ne pas decevoir l'esperluette, mettons la à sa place d'honneur qui lui revient depuis des siècles, plaçons la à la fin de notre TR :

La numération de "&" est désormais de 24 qui, figurez-vous, est l'autre numération exacte de ET (&) !

& = ET = 5 + 19 = 24

Etonnante découverte qui valide une nouvelle fois mon interprétation....

Ceci dit la question principale est de savoir si la lettre H a bien les numérations de 8 et de 32 selon cette nouvelle table gématrique ? Comment y répondre en sachant que la valeur maximale est 24?

Le retour à un nouveau cycle est le concept même de l'Ouroboros, qui se traduit dans notre cas par le retour à la case départ ici frapée de la lettre A : la lettre qui suit l'esperluette ne peut-être alors que la lettre A, suivie de la lettre B, etc. nous renvoyant à une nouvelle table gématrique composée de 2 séries successives de TR comme suit :

On voit que A n'est pas seulement égal à 1 mais aussi à 25 (1+24), quant à B il a des numérations de 2 et de 26 (2+24)... jusqu'à la lettre H qui, par un grand hasard devincien, a des numérations de 8 et de 32 !

H = 8 <-------> H = 32

On comprendra de ce fait que la vraie table gématrique utilisée par Léonard de Vinci pour crypter son oeuvre est celle que vous avez sous les yeux !

La lettre H est par conséquent et sans nul doute celle d'Horus de numération 32 = 8+ 24 qui peut encore s'écrire :

32 = H (8) + ET (&=24)

H& qu'on lira HET, n'est autre que le nom de la huitième lettre hébraïque Hèt, une des guides du désert des Hespérides...

HET=32 ~ Hèt = 8 = H !

Une démonstration d'une simplicité démoniaque sous l'égide de la trinité égyptienne :

HORUS = 5 ISIS= 4 OSIRIS = 3

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